31 janvier 2008

Pour commencer l'année......

Nous continuons notre deuxième semaine sans voiture et nous utilisons donc le stop pour nous déplacer.

Première étape à Bruny Island, où nous trouvons une voiture qui nous balladera un peu partout dans l'ile: usine à fromage, pic-nic au bord de plage, boutique de "fudge", les touristes australiens nous déposeront finalement devant l'unique boutique de l'ile pour que nous fassions qques courses pour les jours à venir. Nous remercions encore cette gentille famille pour la journée partagée.

Nous trouvons une place dans un camping de l'ile et nous décidons de passer les premiers jours de cette nouvelle année dans cette ile bien sympathique. Nous avons passé notrs 31 la tête dans les étoiles en admirant un magnifique feu d'artifice naturelle produit par les étoiles fillantes sur un fond de voie lactée. Le tout en "dégustant" une bouteille de mousseux (et oui, elle est loin la Champagne...) sur la grande plage de sable blanc completement déserte.

Après des ballades sur les crêtes des falaises de Bruny Island, nous décidons pour la suite de rendre visite à une autre ile un peut plus à l'est: Maria Island.

Il nous parrait difficile d'atteindre l'ile en une journée de stop, nous prevoyons donc de poser la tente le plus près possible de notre but. Eh bien, c'était sans compter la gentillesse des habitants qui nous ont jamais laisser le temps de poser nos sac à terre pour continuer notre périple. Nous arrivons donc à l'embarcadère avant même que la nuit ne soit tombée!

Un petit détour vers l'office de tourisme nous indique qu'il n'y a que 2 passages par jour pour faire la traversée vers l'ile. Nous plantons la tente au bord d'un petit lac et réglons le réveil pour 7H (ouch!). Reveillé par un oiseau au chant de sirène de flic, nous décampons vite fait.

Nous sommes les premiers presents sur l'embarcadère, malheureusement, le bataeu ne contient que très peu de place et nous avons pas eut la présence d'ésprit de réserver.

Tout dépités, nous attendons le prochain bateau en milieu de journée en admirant au loin notre ile de prédilection.


Le capitaine vient alors nous voir et nous fait une proposition bien alléchante: pour le même prix que la traversée, il nous propose de venir dans son bateau pour un "éco tour" qui débute dans 2H et ils nous déposera à la fin du tour sur l'ile.

Il ne faudra pas nous le dire deux fois et nous embarquons pour 3H de navigation pour admirer une colonie de phoques sauvages et l'ile Maria sous toute ses coutures (falaises, grottes sous marines...). Simplement extraordinaire!!! Merci capitaine!!!

L'ile est totallement sauvage (c'est un parc naturel à elle toute seule), il n'y a plus aucun habitants et le seul moyen de transport, le plus noble, est la marche...

Nous récuperons notre sac plastique poubelle (que nous devons ramener sur le continent) et entamons nos 4H de marche sous un soleil de plomb, pour atteindre l'un des 3 campings sauvages de l'ile.

Le cadre est vraiment spéctaculaire, nous admirons les "Painted cliff", sorte de formations rocheuses de couleurs differents qui font étrangement penser à du bois.

A mi-chemin, nous arrivons à "french farm", ou nous apprenons que jadis une famille de fermiers français avait elu domicile en ce lieu pendant 9 ans. Incroyable, d'autant que leur plus proche voisin était à 2H de marche!

Nous arrivons en fin de journée dans notre camping sauvage, au bord de l'eau turquoise, ou une tente seulement est présente.
Le lendemin, nous rebroussons chemin pour passer la nuit à proximité de l'embarcadère, nous ne voulons pas louper le premier bateau car nous devons embarquer le jour même pour notre de vol de retours vers Melbourne.

Et là..... pendant tout le trajet nous croisons sans cesse Pademelons (petit kangourou), Walabies (moyen kangourou) et Kangourou ainsi que des Wombats (détectant notre présence très tardivement grace à la direction du vent) et des Echnidés (sorte de herrissons).

C'est un veritable festival !!!!!

Durant notre voyage, nous avons déja croisé qques animeaux, mais certainement pas autant en un seul lieu!!!! C'est avec grand plaisir que nous parcourons à nouveaux nos 15km.

C'est vraiment marrant car les kangouroux sont autant curieux que nous et ils nous observent du coin de l'oeil, parfois osant même une pose pour une photo...
Tout ces animaux sont vraiment tranquilles dans l'ile car ils n'ont aucun prédateur (le prédateur le plus "vorace" sur le continent étant la voiture!!).



Nous rentrons le lendemain sur Hobart pour prendre notre vol, moi qui cregnait que le temps soit un peu juste, nous arrivons avec 3H d'avance à l'aréoport! Le stop en Tasmanie, c'est vraiment efficace!!!


Pour ceux qui veulent un apperçu plus complet de notre voyage, vous pouvez cliquer sur le lien suivant: Photo 2ème semaine.

29 janvier 2008

Noël en Tasmanie


Aprés seulement deux semaines de stage, me voila en vacances (pour deux demaines et payées en plus...).


Nous nous envolons vers la Tasmanie, une île située au large de Melbourne. Il ne faut qu'une petite heure de vol en avion et nous arrivons le matin même à Hobart, la capitale. Nous décidons de louer une voiture, mais, faute de budget, nous n'aurons la voiture que pour une semaine, nous aviserons en stop par la suite.

Sitôt la voiture en main, nous décidons de commencer le tour de la Tasmanie en remontant la côte par l'Est. Dans les premiers temps, Baptiste n'est pas très à l'aise avec la conduite à gauche et il me fera des petites frayeurs tout au long du trajet.
Nous sommes immediatement surpris par la difference de paysage qui change très rapidement de km en km. En premier lieu, nous sommes plongés dans une sorte de savane africaine où nous n'aurions pas été surpris de voir apparaitre une girafe au loin. Malheureusement les animeaux que nous apercevons pour l'instant, gisent sur le bord de la route. C'est vraiment impressionnant et nous comprenons l'importance des panneaux de circulations obligeant les conducteurs à rouler au pas du crépuscule jusqu'au petit matin (il existe même certaines régions ou il est interdit de rouler pendant la nuit).

Le paysage est vraiment sauvage et nous n'appercevons que très peut d'habitations (evidement avec 6 habitants par km2, on se croirait presque en Estonie!! ). Puis nous longons la côte et il nous est impossible de ne pas nous arrêter pour admirer la paysage.


Pour notre première nuit, nous plantons la tente dans le parc national de Freycinet. nous allons découvrir que les parc nationaux sont très nombreux (ils recouvrent 1/3 du territoire et 5 d'entre eux font parti d'une zone inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO). Il nous faut payer un pass qui nous permetra par la suite de nous promener et poser la tente dans tous les parcs de l'ile. En effet chaque parc est muni de campings gratuits pour les promeneurs et amoureux de la nature, certains sont seulement accesible après 3 jours de marche. Les vacances s'annoncent vraiment bien...

Nous entamons notre première ballade sur Wine Glass Bay, et après qques heures de marches nous arrivons sur une plage de sable blanc habitée par qques Pademelons (sorte de petits kangourous) qui montrent leurs bout du nez sans être trop effrayés. C'est notre première rencontre avec la faune de l'île qui ne cessera de nous émerveiller par la suite.

Les animaux en Tasmanie sont bien sauvages, nous les avons toujours vu dans leur endroit naturel, mais ils ne sont pas très farouches et la région doit faire des campagne de sensibilisation pour que les touristes n'offrent pas a manger aux animaux pour qu'ils puissent rester sauvages.


Nous arrivons dans la Bay of Fire pour Noël, et je peut vous dire que rien d'etre la bas est un véritable cadeaux. Au menu du reveillon, petite langouste dégustée sur les cailloux oranges (dû aux lichens) en face d'une mer turquoise.... Un vrai bonheur !
Un bruit sourd me reveil pendant la nuit, le pére noël???? Et non, un kangourou!!!!!


Pour mon anniverssaire, nous débouchons la bouteille de Bordeaux jalousement gardée par Baptiste, acompagnée de fromages du coin (et oui, à mon plus grand bonheur, la Tasmanie est aussi connue pour ses fromages) au bord d'une cascade bien rafraîchissante.

Les jours suivants ne sont que pûres merveilles et découvertes de la nature Tasmanienne. Cette région est vraiment incroyable et nous ne croisons pas tant de touristes que ça, nous sommes très souvent seuls sur les routes et les campings ne recoivent que très peu de tentes. Nous enchainons ballades sur ballades à pieds et avalons les km en voitures dans des paysages à couper le souffle.

Nous débutons notre tour de la Tasmanie part la côte Est puis nous nous enfonçons dans le pays où de nombreux lacs font le bonheur des pécheurs avertis. Nous parcourons parfois des dizaines et dizaines de km sans rencontrer aucun village ou aucune structure que ce soit. Heureusement des panneaux nous indiquent où faire le plein (de nouriture et de carburant) car pendant les prochains 90 km, il n'y aura aucune boutique ou station essence. C'est vrai qu'il ne faut pas tomber en panne, vu l'innexistence du réseau téléphonique et le peu de passage...


L'ile n'étant pas très grande, nous réussisons à faire le tour en une semaine (avec 1600 km au compteur, tout de même). La côte Ouest est encore plus sauvage, tellement sauvage qu'il n'existe que 2 villages sur la côte ayant accès à l'Océan Indien, le reste de la côte étant totallement innacessible (à moins d'avoir un 4x4). Nous nous sommes appercu, à nos dépens, que les routes utilisables uniquement par 4x4 sont marquées sur notre carte routière d'un gros trait blanc. Certains villages ne sont uniquement déservis que par ces routes ou nous pensions pouvoir passer....

Nous arrivons à Hobart le Samedi suivant pour rendre la voiture et nous prévoyons de passer la semaine suivante dans Bruny Island et Maria Island. Mais ça, c'est une autre histoire....


Pour ceux qui veulent un appercu plus complet de nos photos, vous pouvez cliquer sur le lien suivant: Tassie 1ère semaine


28 janvier 2008

Histoire de Tasmanie

Pendant notre voyage en Tasmanie, nous avons eut plusieurs questionnement sur les aborigènes. Etaient ils presents dans l'ile? Quelle est leur histoire?

Malheureusement, nous n'avons eu aucune information sous aucune forme. Auncun prospectus à l'office du tourisme, aucun panneau durant tout le voyage, auncun mémorial. Lors de notre deuxième semaine, nous avons pourtant foulés une plage portant le nom de la dernière aborigène de Tasmanie. Il y avit donc bien des aborigènes dans cette ile.

Après qques recherches, nous découvrons avec éffarement l'histoire tragique des aborigènes de Tasmanie. Ce peuple a completement été exterminé, il n'existe plus aucun désendant et il me parrait encore plus incroyable de ne pas avoir croisé un mémorial en leur nom durant notre voyage. Ce peuple a non seulement été exterminé, mais il est également totalement absent de la mémoire collective!

Il me parrait important, pour ceux que ça interresse de retracer l'histoire des aborigènes (avec le peut d'informations que nos avons trouvés).
Donc les aboriènes étaient présents, d'après les historiens, ils auraient traversés un ancien pont de terre qui reliait la Tasmanie au continent australien depuis au moins 35000 ans. Avec le temps, l’élévation progressive du niveau de la mer submerge le pont de terre australo-tasmanien et les Aborigènes noirs de Tasmanie expérimenteront plus de 10000 ans d’une solitude et d’un isolement physique du reste du monde (la plus longue période d’isolement de l’Histoire humaine).

Les aborigène n'ont pas de système d'écriture, ils est donc impossible d'imaginer leur histoire, leur nom et celui de leut terre. Tous ce que nous connaissons d'eux c'est qu'ils étaient des chasseurs-cueilleurs avec une technologie des plus basiques. Les Tasmaniens fabriquaient quelques modèles d’outils en simple pierre ou en bois. Ils leur manquaient l’agriculture, le bétail, la poterie, et les arcs et les flèches. Nous connaissons l'histoire de Tasmanie à partir de 1642, date à laquelle le Hollandais Abel Janssen Tasman découvrit l'ile.

En 1772, une expédition française dirigée par Nicholas Marion du Fresne débarqua sur l’île. En quelques heures, ces marins tirèrent sur beaucoup d’Aborigènes.
En 1777, les Britanniques débarquèrent sur l’île. Il se servèrent de l'ile comme lieu de bagne pour prisonniers britaniques à partir de 1803.

Un système pénal visiblement inefficace permit à de tels condamnés de s’échapper au cœur de la Tasmanie où ils donnaient la pleine mesure de leur brutalité envers les occupants noirs de l’île. Si l’on en croit le sociologue historien Clive Turnbull, les activités de ces crimes inclurent bientôt le tir, le fracassage de crânes, le brûlage vif, et l’abattage des Aborigènes pour la nourriture des chiens.


Puis, les Britanniques commencèrent à abattre, capturer et mettre en esclavage le peuple noir de Tasmanie en toute impuité.

La Guerre Noire du Territoire de Van Diemen“ fut le nom de la campagne officielle de terreur dirigée contre les Noirs de Tasmanie. En 30 ans (de 1803 à 1833), le nombre d'Aborigènes passe de plus de 5000 à moins de 300. Quarante-trois ans plus tard, c'est l'intégralité de la population indigène qui est anéantie, exterminée par les colons britanniques, l'alcool et la syphilis.

Après la Guerre Noire, le reste des Aborigènes fut regroupé et parqué dans des camps de concentration. En 1830, George Augustus Robinson, un missionnaire chrétien, fut dépêché pour retirer le reste des Noirs de Tasmanie et les emmener à l’île Flinders, 50 km plus loin. Bon nombre des captifs de Robinson mourut en chemin.

Avec la forte diminution du nombre d’Aborigènes, les Blancs commencèrent à adopter un curieux intérêt pour les Noirs, que les Blancs croyaient ‘’être le chaînon manquant entre les Humains et les Grands Singes.’ En 1859 le livre de Charles Darwin, « L’Origine des Espèces », popularisa la fantaisie de l’évolution biologique (et donc sociale), avec les Blancs au sommet de l’échelle de l’évolution et les Noirs tout en bas. Les Aborigènes furent décrit tel un groupe de personnes ‘’condamnées à disparaître selon la loi de la sélection naturelle, tels les Dinosaures.’’

Le 7 mai 1876, Truganini, la dernière femme Noire Tasmanienne, mourut à l’âge de soixante-treize ans. Sa mère fut poignardée à mort par un Européen. Sa sœur fut enlevée par des Européens. Son futur mari fut noyé en sa présence, tandit que ses meurtriers la violèrent.

Après son enterrement, le corps de Truganini fut exhumé, et son squelette, ficelé et mis debout dans une boîte, devint pour de très nombreuses années l’exhibition la plus populaire du Musée de Tasmanie et demeura à l’affiche jusqu’en 1947.
En 1976 (le centenaire de la mort de Truganini) en dépit des contestations du Musée, son squelette fut finalement incinéré et ses cendres dispersées en mer.

Ainsi périt un peuple entier !

D'après des extraits de l'artcicle "Black war, the destruction of Tasmanian aborigenes, par le professeur Runoko Rashidi, http://www.cwo.com/~lucumi/tasmania.html.